mercredi, mars 17, 2004

lundi, mars 08, 2004

"I : Pleurer, c'est être sensible {à quelque chose}
II : La musique est un art.
III : Pleurer pour la musique, c'est être sensible à l'art, ce qui passe pour plus noble que d'aimer les artichauts.
IV : On fait ce qu'on peut.

Georges Perros

lundi, mars 01, 2004

Petite grosse minute d'émotion en entendant cette chanson pour la première fois ce matin, en ce jour d'anniversaire de mes trois ans sur le sol parisien...

BREST

Est-ce que désormais tu me détestes
D'avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu'il en reste
Le vent dans l'avenue Jean Jaurès
Je sais bien qu'on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d'une averse

Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse

Le Recouvrance que l'on délaisse
La rue de Siam, ses nuits d'ivresse
Ce n'est pas par manque de politesse
Juste l'usure des nuages et de tes caresses

Ceci n'est pas un manifeste
Pas même un sermon, encore moins une messe
Mais il fallait bien qu'un jour je disparaisse
Doit-on toujours protéger l'espèce ?

Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse ?

Est-ce que toi aussi ça te bouleverse
Ces quelques cendres que l'on disperse
Est-ce qu'aujourd'hui au moins quelqu'un te berce ?